mardi 27 novembre 2012

Pensée pour mes anciens collègues

Et non, je n'ai pas oublié mes anciens collègues d'Arlogis! Déjà, chaque jour, lors de mon passage à l'épicerie, voilà ce que je vois:
 
Il y a parfois des pubs de constructeurs, mais c'est assez rare, en voici 2:
 
 
 
Pour avoir une idée des prix, 1 euro équivaut à 119 francs CFP.
 
Sur notre petite île, très peu de maisons se construisent, mais il suffit de deux maisons pour que je prenne quelques photos de chantier! La plupart des constructions sont en bois ici, certaines en moellons, comme la nôtre.

Dans le village, il y a un terrain avec un tas de moellons et des planches avec des cordelettes tirées entre certaines d'entre elles. Peut-être des cordeaux en vue d'une implantation? Ca fait plus de trois semaines que c'est comme ça... 
A côté de chez moi, un terrain a été borné. Les bornes, très exotiques, sont ces noix de coco peintes en rouge.
 
Par curiosité, je suis allée voir un chantier, non loin de chez moi, où deux maisons se construisent. L'artisan chargé de la construction, en me voyant, m'a gentiment proposé de me faire visiter. Une des maisons n'en est qu'au commencement, l'autre est presque terminée. Je demande à cet artisan si le permis est affiché quelque part, et il me répond, avec son accent, son air polynésien (qui signifie "c'est pas grâve") et un grand sourire: "si, normalement, mais là on a eu des problèmes pour l'assainissement, donc on a pas de permis, alors pas de panneau!" 
Voilà un aperçu des formalités administratives ici, ça change!
Il faut savoir aussi qu'ici, c'est très difficile de savoir à qui appartient un terrain, car le passage chez le notaire n'est pas obligatoire.


 
La maison ci-dessous, très lumineuse, est composée d'une vaste pièce de vie avec une grande baie vitrée offrant une belle vue sur le lagon (j'aurais du prendre une photo de la vue!), 4 chambres avec salle d'eau privative pour chacune.  

L'artisan était très fier de me montrer le mur de cette salle de bains en corail (et oui, à Rangiroa, on n'a pas de pierres).
 
Je profite de ce message pour faire une bise à toute l'équipe des Maisons Arlogis!

lundi 26 novembre 2012

Un bon moment

Hier, Maeva a parlé et joué avec son petit cousin à travers l'ordinateur. Ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps, et dès qu'ils se sont vus, ils ont parlé, se sont montré leurs jouets, Maeva a montré sa chambre à son cousin, et elle lui a montré ses livres. Ils se sont chanté des chansons. Les "odarde Maël !" "odarde Maeva " fusaient, j'ai entendu des comptines, bateau sur l'eau, la souris verte, l'escargot, et aussi la chanson de oui oui, puisqu'ils sont fans tous les deux. C'était un super moment, mais qui n'a pas duré assez longtemps! Ces moments-là me manquent énormément!

samedi 24 novembre 2012

Sacha

Sacha, le chaton des voisins, qui a deux mois, s'incruste chez nous quand ils s'absentent. Il cherche la compagnie, et avec Maeva il a trouvé des câlins!



vendredi 23 novembre 2012

Balade sur le platier

Le platier est une plateforme rocheuse située entre la barrière de corail et l'île. C'est du côté de l'océan.

Maeva ramasse plein de coquillages



 



Au bout du platier, les vagues déferlant sur la barrière de corail


Un concombre de mer
 
Dans ces petites "flaques", il y a une multitude de tout petits poissons




On apreçoit une petite murène dans le trou, qu'on voit bien sur la vidéo
 





Les chiens sauvages


 

dimanche 18 novembre 2012

Le climat

Au risque de faire râler certains lecteurs, je vais aujourd'hui parler du climat en Polynésie. C'est un climat tropical océanique. C'est un climat humide, et chaud, tempéré toutefois par l'océan. L'amplitude thermique annuelle est très faible, environ 5 °C.
On distingue deux saisons: la saison sèche, ou l'hiver austral, de avril à octobre, et la saison humide, ou saison des pluies, de novembre à mars. Les pluies sont un peu moins fréquentes dans l'archipel des Tuamotu, où nous sommes, que dans les îles hautes, où les montagnes retiennent les nuages.

En ce moment, l'air est effectivement très humide et moite, et les pluies sont impressionnantes. On voit bien le ciel se couvrir, avant l'arrivée de la pluie.

Un beau contraste entre le turquoise du lagon, et le gris sombre du ciel

 
Puis vient la pluie... 




 Mais vu la chaleur, même quand il pleut, on reste dehors, voire même sous la pluie. Pensez-vous qu'en France, Maeva aurait pu courir joyeusement sous la pluie, avec pour seul habit une culotte (sa tenue préférée), et en plus encouragée par ses parents?



Repas polynésien

Hier soir, nous avons préparé un repas typiquement polynésien: un baliste grillé au barbecue, et des chips de uru, avec un guacamole, pour la touche mexicaine, mais réalisé quand même avec un énorme avocat des marquises.
 
Nous avons fait le plein de fruits, comme toutes les trois semaines quand l'Aranui vient des marquises: pamplemousses, bananes, mangues, citrons, papayes, et avocats.

On aperçoit au loin l'Aranui, grand bateau de croisière, trop grand d'ailleurs pour s'amarrer à quai. Ce sont des barges qui amènent les touristes, le frêt, et les fruits, et comme à chaque fois, il y a un attroupement à côté de la barge. Nous avons pu avoir tous les fruits que nous souhaitions.
 
Pour tremper dans le guacamole, j'ai préparé des chips de Uru. Nos voisins, anciens marquisiens, se font envoyer des fruits et légumes par des amis, qu'ils reçoivent au frêt de l'Aranui. Cette fois, ils ont eu du uru, et nous en ont donné un pour qu'on goute.
Le uru est le fruit de l'arbre à pain. Il peut être préparé de plusieurs manières, soit directement sur un feu de bois, soit cuit à l'eau ou à la vapeur, puis en purée avec un peu de lait de coco, ou encore frit. On peut dire que c'est la pomme de terre locale.
 
L'arbre à pain

Un uru



Les chips de uru
 
Nos voisins l'ont cuit au feu de bois et nous en ont donné la moitié.
La texture est un peu pâteuse, et le gout légèrement sucré.
 
Ces même voisins, de retour de la pêche, nous ont donné un beau baliste, poisson de récif. J'en vois de plusieurs sortes quand je plonge, et je les trouve magnifiques, comme tous les autres poissons d'ailleurs. Mais grillé sur le barbecue, je l'aime bien aussi!
 
Voilà la bête 

 
Les balistes ont une dentition impressionnante! Ils se nourrissent de mollusques et de crustacés, et leurs dents leur permettent de broyer les coquillages.
 
 
 

 
On se régale à chaque fois que le voisin nous en ramène! Des polynésiens nous ont conseillé de garder le foie et de le glisser sous la peau avant de le faire cuire, mais je n'ai jamais osé, de peur que ce soit trop fort...
 
Les chiens de nos voisines ont profité des restes! Ils se sont jetés sur le reste de baliste, et n'ont fait qu'une bouchée de la tête, peau et arêtes du baliste. Maeva, avec son air très autoritaire, a distribué les dernières chips: une pour Gotcha, une pour Picatchou, une pour.... elle!