dimanche 18 novembre 2012

Repas polynésien

Hier soir, nous avons préparé un repas typiquement polynésien: un baliste grillé au barbecue, et des chips de uru, avec un guacamole, pour la touche mexicaine, mais réalisé quand même avec un énorme avocat des marquises.
 
Nous avons fait le plein de fruits, comme toutes les trois semaines quand l'Aranui vient des marquises: pamplemousses, bananes, mangues, citrons, papayes, et avocats.

On aperçoit au loin l'Aranui, grand bateau de croisière, trop grand d'ailleurs pour s'amarrer à quai. Ce sont des barges qui amènent les touristes, le frêt, et les fruits, et comme à chaque fois, il y a un attroupement à côté de la barge. Nous avons pu avoir tous les fruits que nous souhaitions.
 
Pour tremper dans le guacamole, j'ai préparé des chips de Uru. Nos voisins, anciens marquisiens, se font envoyer des fruits et légumes par des amis, qu'ils reçoivent au frêt de l'Aranui. Cette fois, ils ont eu du uru, et nous en ont donné un pour qu'on goute.
Le uru est le fruit de l'arbre à pain. Il peut être préparé de plusieurs manières, soit directement sur un feu de bois, soit cuit à l'eau ou à la vapeur, puis en purée avec un peu de lait de coco, ou encore frit. On peut dire que c'est la pomme de terre locale.
 
L'arbre à pain

Un uru



Les chips de uru
 
Nos voisins l'ont cuit au feu de bois et nous en ont donné la moitié.
La texture est un peu pâteuse, et le gout légèrement sucré.
 
Ces même voisins, de retour de la pêche, nous ont donné un beau baliste, poisson de récif. J'en vois de plusieurs sortes quand je plonge, et je les trouve magnifiques, comme tous les autres poissons d'ailleurs. Mais grillé sur le barbecue, je l'aime bien aussi!
 
Voilà la bête 

 
Les balistes ont une dentition impressionnante! Ils se nourrissent de mollusques et de crustacés, et leurs dents leur permettent de broyer les coquillages.
 
 
 

 
On se régale à chaque fois que le voisin nous en ramène! Des polynésiens nous ont conseillé de garder le foie et de le glisser sous la peau avant de le faire cuire, mais je n'ai jamais osé, de peur que ce soit trop fort...
 
Les chiens de nos voisines ont profité des restes! Ils se sont jetés sur le reste de baliste, et n'ont fait qu'une bouchée de la tête, peau et arêtes du baliste. Maeva, avec son air très autoritaire, a distribué les dernières chips: une pour Gotcha, une pour Picatchou, une pour.... elle!
 
 

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